TI AMO COME UNA PIZZA

CRÉATION en cours

Mise-en-scène et Jeu – Aude Lorrillard
Oeil extérieur : Ivan Bougnoux
Musiques – Aude Lorrillard & Robin Celse
Spectacle en collaboration avec le Théâtre M – Marseille.

«  Je t’aime comme j’aime la pizza  » c’est ce que l’homme que j’aimais m’a répondu quand je lui ai demandé quels étaient la nature de ses sentiments pour moi.
J’étais prête à recevoir un «  non  » ou – au mieux – un «  oui  », mais je ne m’attendais absolument pas à cela. J’aspirais à quelque chose de simple. Une réponse. Un choix. Au lieu de cela, à partir de ce moment, tout s’est complexifié. Parce que cette réponse à soulevé une montagne de remises en question.
Je t’aime comme une pizza est un spectacle de théâtre presque autobiographique qui  décortique les relations amoureuses et se demande pourquoi diable, n’est-on pas capable d’aimer simplement 
Très largement inspiré de faits réels et de l’essai La fin de l’amour – enquête sur un désarroi contemporain – de la sociologue Eva Ilouz, Je t’aime comme une pizza est le sixième spectacle de la compagnie de théâtre I Patom Theatre.
Nourries de compositions musicales originales, le spectacle revient sur des thèmes comme  ; la peur et le désir d’aimer, l’injustice des sentiments, la difficulté actuelle à faire des choix, la recherche de libertés individuelles soutenue par l’essor du capitalisme (et la marchandisation du sexe) et finit par une apologie du droit à l’erreur dans une ode à la beauté de l’imperfection.

 

NOTE DE L’AUTRICE

Ce spectacle ne se veut le porte parole d’aucune cause en particulier: il ne revendique
aucun combat féministe bien qu’il puisse parfois en défendre les contours.
Ce spectacle est, au mieux, porteur d’idées humanistes, mais reste très modestement
égoïste. Avec la ridicule et naïve conviction qu’en partageant ses expériences intimes et ses
sentiments les plus indicibles et parfois sombres, il soit possible de toucher à des thématiques
universelles. Et pourquoi pas, d’en rire.
Ce spectacle, donc, ne demande pas réparation. Il n’est porteur d’aucun message
d’espoir et d’allégresse pour le futur. Il ne dépeint pas non plus un tableau tragique et
irrémédiable quant à ce qui peut encore arriver au genre humain. Ce spectacle est la recherche
d’une recette qui n’existe pas: celle d’une pizza qui conviendrait à tout le monde.
Ce spectacle n’appelle pas à la révolte, ni au militantisme, ni à la violence. Tout au plus,
de manière ridicule et naïve, à l’amour; en lui ôtant toute acception révolutionnaire, militante ou
violente.
Ce spectacle n’est ni un pamphlet, ni un réquisitoire et ne veut délivrer aucun message.
Il est donc parfaitement inutile, et m’est, par conséquent, absolument nécessaire.

“I love you like I love pizza” is what the man I loved said when I asked him about his feelings for me.
I was ready for a ‘no’ or – at best – a ‘yes’, but I wasn’t expecting that at all. I wanted something simple. An answer. A choice. Instead, from that moment on, everything became more complex. Because that answer raised a mountain of questions.
Je t’aime comme une pizza (I love you like a pizza) is an almost autobiographical play that examines relationships and asks why on earth we can’t just love. 
Largely inspired by real events and by sociologist Eva Ilouz’s essay La fin de l’amour – enquête sur un désarroi contemporain, Je t’aime comme une pizza is the sixth show by the I Patom Theatre company.
Fuelled by original musical compositions, the show revisits themes such as the fear and desire of love, the injustice of feelings, the current difficulty of making choices, the quest for individual freedom supported by the rise of capitalism (and the commodification of sex) and ends with an apology for the right to make mistakes in an ode to the beauty of imperfection

 

 

 

AUTHOR’S NOTE

This show is not intended to be the mouthpiece of any particular cause: it does not claim to be
it does not claim to be a feminist combatant, although it may sometimes defend the contours of one.
At its best, this show is a vehicle for humanist ideas, but it remains modestly selfish.
egotistical. With the ridiculous and naive conviction that by sharing her intimate experiences and her
unspeakably dark feelings, it is possible to touch on universal themes.
universal themes. And why not, to laugh about it.
So this show is not about making amends. It carries no message
of hope and joy for the future. Nor does it paint a tragic and irremediable picture of what is to come.
irredeemable picture of what may yet befall the human race. This show is a search
for a recipe that doesn’t exist: a pizza that suits everyone.
This show does not call for revolt, militancy or violence. At most, it’s about
at most, in a ridiculous and naive way, to love; stripping it of any revolutionary, militant or violent meaning.
violent.
This show is neither a pamphlet nor an indictment, and is not intended to deliver any message.
It is therefore completely useless, and absolutely essential to me.