MARGHERITA
CRÉATION en cours
Très-seule-en-scène. Théâtre & musique
Mise-en-scène – Jeu — conception: Aude Lorrillard
Oeil extérieur : Ivan Bougnoux / Vita Malahova
Musiques – Aude Lorrillard & Robin Celse
Création lumière : Charlotte Plissart
Attachée de production : Johanne Badeau
Spectacle en partenariat avec l’association Taxi-Pantaï
Ce projet a reçu le soutien du Vaucluse dans le cadre de l’appel à projet création 2025
et se fait en partenariat avec l’association Paxi-Pantaï

Margherita (ancien titre ” je t’aime comme une pizza”) est une femme seule et indépendante. Une artiste qui n’a pas besoin qu’on lui dise ce qu’elle doit faire et encore moins comment. La seule personne de qui elle accepte des conseils, c’est son chat. Elle mange des pizzas qu’elle ne prend pas le temps de cuisiner car tout ce qui compte c’est son art. Peu à peu, les différentes facettes de cette femme vont apparaître, toutes confrontés aux aléas de l’amour : entre déceptions ridicules, perte de repères et questionnements profonds, ce seule-en-scène multi-personnages fait entendre les remarques d’un esprit lucide et d’un cœur amer.
Nourrie par des entretiens qu’elle a réalisés auprès de 6 de ses ex-compagnons de vie, Aude Lorrillard mélange sur scène le travail du corps, les interviews et les compositions musicales, dissèque le passé et interroge l’avenir; des relations de couple modernes à la difficulté de vivre ensemble, du désir de vivre à deux à la soif de liberté. Ce seule-en-scène parle de soi-disant échecs, du désir de désirer, de solitude, de liberté personnelle et d’amitié. Et, partageant ses entrailles avec tendresse, une certaine dérision, et une sincérité salutaire, ce spectacle résonne aux oreilles de ceux qui se reconnaissent dans cette maladresse à aimer et être aimés.
NOTE DE L’AUTRICE
Ce spectacle ne se veut le porte parole d’aucune cause en particulier: il ne revendique
aucun combat féministe bien qu’il puisse parfois en défendre les contours.
Ce spectacle est, au mieux, porteur d’idées humanistes, mais reste très modestement
égoïste. Avec la ridicule et naïve conviction qu’en partageant ses expériences intimes et ses sentiments les plus indicibles et parfois sombres, il soit possible de toucher à des thématiques universelles. Et pourquoi pas, d’en rire.
Ce spectacle, donc, ne demande pas réparation. Il n’est porteur d’aucun message
d’espoir et d’allégresse pour le futur. Il ne dépeint pas non plus un tableau tragique et
irrémédiable quant à ce qui peut encore arriver au genre humain. Ce spectacle est la recherche d’une recette qui n’existe pas: celle d’une pizza qui conviendrait à tout le monde.
Ce spectacle n’appelle pas à la révolte, ni au militantisme, ni à la violence. Tout au plus,
de manière ridicule et naïve, à l’amour; en lui ôtant toute acception révolutionnaire, militante ou violente.
Ce spectacle n’est ni un pamphlet, ni un réquisitoire et ne veut délivrer aucun message.
Il est donc parfaitement inutile, et m’est, par conséquent, absolument nécessaire.
Margherita (formerly titled ‘I love you like a pizza’) is a single, independent woman. An artist who doesn’t need anyone to tell her what to do, let alone how to do it. The only person she takes advice from is her cat. She eats pizzas she doesn’t take the time to cook because all that matters to her is her art. Little by little, the different facets of this woman emerge, all confronted with the vagaries of love: between ridiculous disappointments, loss of bearings and profound questioning, this one-woman, multi-character show gives voice to the remarks of a lucid mind and a bitter heart.
Drawing on interviews she conducted with six of her former partners, Aude Lorrillard combines physical performance, interviews and musical compositions on stage, dissecting the past and questioning the future; from modern relationships to the difficulty of living together, from the desire to live as a couple to the thirst for freedom. This one-woman show talks about so-called failures, the desire to desire, loneliness, personal freedom and friendship. And, sharing her innermost feelings with tenderness, a certain derision and a healthy sincerity, this show resonates with those who recognise themselves in this awkwardness of loving and being loved.
AUTHOR’S NOTE
This show is not intended to be the mouthpiece of any particular cause: it does not claim to be a feminist fight, although it may sometimes defend the contours of such a struggle.
At its best, this show is a vehicle for humanist ideas, but it remains modestly selfish. With the ridiculous and naive conviction that by sharing intimate experiences and
unspeakably dark feelings, it is possible to touch on universal themes.
And why not, to laugh about it.
So this show is not about making amends. It carries no message of hope and joy for the future. Nor does it paint a tragic and irremediable picture of what is to come.
This show is a search for a recipe that doesn’t exist: a pizza that suits everyone.
This show does not call for revolt, militancy or violence. At most, it’s about ( in a ridiculous and naive way) to love; stripping it of any revolutionary, militant or violent meaning.
This show is neither a pamphlet nor an indictment, and is not intended to deliver any message.
It is therefore completely useless, and absolutely essential to me.






