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En 2020 la vie et ses renversements, m’ont portée dans le Valais, en Suisse dans un élevage de vaches laitières pour faire de la raclette. j’ai Pendant 3 mois, j’ai eu l’honneur de voir le soleil se lever tous les jours et de l’accompagner se coucher aussi, et entre deux, de m’occuper de 4 différents troupeaux de vaches.
Après cela, il m’a été impossible de retourner où j’habitais (Turin, à l’époque) et j’ai cherché à cohabiter avec des animaux pour ce qu’ils m’apprennent de la vie, m’apportent de patience et m’enseignent de simplicité.
Alors souvent, je m’infiltre dans les saisons d’alpages caprins ou bovins, grimpe au sommets des montages enneigées pour partager ma vie avec ces quadrupèdes.
Après 15 de végétarisme, j’ai décidé que je mangerais ce que je tuerai, convaincue qu’il était moins absurde d’accompagner l’animal vers une fin douce et digne et d’en faire des saucisses que manger des noix de cajou importées d’Inde pour l’apéro.

In 2020, life and its ups and downs took me to the “Kanton Wallis”, in Switzerland, to a cow farm to make raclette. For 3 months, I had the honour of seeing the sun rise every day and accompanying it as it set, and in between looking after 4 different herds of cows.
After that, it was impossible for me to go back to where I was living (Turin, at the time) and I tried to cohabit with animals for what they teach me about life, bring me patience and teach me simplicity.
So I often sneak into goat or cattle pastures, climb to the top of snow-covered mountains to share my life with these quadrupeds.
After 15 years of vegetarianism, I decided that I would eat what I kill, convinced that it was less absurd to accompany the animal to a gentle and dignified end and make sausages out of it than to eat cashew nuts imported from India as an aperitif.